Les éoliennes en Alsace | Seebach | Outre-forêt

	Antoine Waechter (DNA) « Les gens ne se rendent pas compte que les mâts qu'ils voient sur les littoraux sont hauts de 50 mètres On se bat depuis quarante ans pour que les pylônes électriques disparaissent du paysage. Or les éoliennes sont pires, puisqu'on cherche à les rendre visibles pour qu'aucun instrument volant ne les percute ». En cause également, les basses ondes émises par les éoliennes, et un apport énergétique jugé « inadapté à la structure énergétique française, basée sur le nucléaire. Avec la géothermie, le bois, le solaire et l'hydraulique, on a déjà de quoi faire ». De quoi faire autre chose que des aérogénérateurs « qui sont en réalité de véritables machines industrielles ». E. de Strasbourg ...la beauté exceptionnelle du paysage de notre ALSACE DU NORD. Ce paysage et cet environnement d'une qualité exceptionnelle, est un patrimoine commun, rare et précieux, dont profite directement chaque habitant et chaque visiteur, et qui n'a pas de prix ! C'est dire qu'un tel joyau de la nature, en tant que paysage et environnement, en tant que cadre de vie, n'est pas négociable, et appartient à toute la communauté, car il fait le bonheur de tous. En chaque saison, tout y est calme, luxe et sérénité pour le corps et l'esprit. Et cet esprit des lieux, qui offre harmonie, méditation et réconfort, n'est pas négociable non plus. Quelle autorité irresponsable pourrait entacher et sacrifier l'harmonie, la beauté de ce cadre de vie qui appartient à toute la collectivité, sauvegardée par les générations passées..., en même temps que sacrifier ce havre de paix... , en important le bruit et autres nuisances nouvelles, et en défigurant la merveilleuse harmonie du paysage ? On peut cacher une aiguille dans une botte de foin, mais on ne peut cacher dans le paysage et à l'horizon des éoliennes géantes, qui vont capter la vue de près comme de loin, et châtier les oreilles. M. de Wissembourg Voilà une bien jolie photo ! Le contraste est saisissant entre le modernisme qui doit nous apporter le bien-être après lequel nous ne cessons de courir et un certain équilibre entre un paysage et ses habitants qui ont essayé, maladroitement évidemment, de s'adapter à lui sans causer trop de dommages. Oui, d'abord, ne pas nuire, et ensuite s'intéresser aux autres, se demander s'il est bien nécessaire de surproduire avec des machines disproportionnées une électricité qui devrait servir d'abord à remplir les accus de nos nouveaux véhicules. J'avais pris l'habitude d'apprendre le nombre d'or à mes élèves, tout comme je leur donnais l'étymologie de "technologie", bien loin de la "techno" ! Ce nombre d'or que l'on retrouve dans toutes les constructions classiques qui ont réussi à traverser les âges, et qui sont telles que, aussi massives soient-elles, nous ne sentons jamais infimes quand nous sommes face à elles. Lors d'une conversation avec un ami qui me demandait mon avis sur la jacquerie de Schleithal, et maintenant de Seebach, je lui ai fait la réponse suivante : j'aime bien les moulins à vent, j'en ai même fait visiter à mes élèves lorsque je faisais mes voyages aux Pays-Bas. Mais je n'aime pas le gigantisme, quand la société est tout et que la personne humaine n'est rien.		Jean-Paul Ehrismann La qualité de vie L'Outre Forêt de par ses paysages, ses villages typiques, constitue un cadre de vie exceptionnel. Il y a fait bon vivre. La vie est calme et apaisée, loin du stress des grandes métropoles. C'est un espace encore relativement protégé où les uns et les autres soucieux de se ressourcer trouvent encore ce qui leur manque chez eux, un espace récréatif où le temps a ralenti. Beaucoup de gens ont fait le choix d'habiter ici pour cette raison. Beaucoup de jeunes restent ici pour cette raison même s'ils travaillent en ville ou en Allemagne. Beaucoup de visiteurs font le choix d'y séjourner pour ses spécificités. Des personnalités de renom ont fait des déclarations en hommage à la région. Parmi elles : Claude Vigée, poète, universitaire, auteur de nombreux ouvrages, citoyen d'honneur de Seebach. Hannes Wadder, chanteur allemand de renom qui aime retrouver annuellement ses amis dans l'intimité d'un restaurant wissembourgeois. Il a composé un hymne au charme de cette ville* * "L'extrême nord de l'Alsace ressemble à une petite mer de vergers semées de vergers, de champs de blé, de maïs, de tabac et de colza. Mais au sommet de chaque coteau dansait lors de mon enfance une houblonnière, comme un grand corps de ballet à la tête couronnée de fanfreluches dorées." Claude Vigée in "Un Panier de houblon" Note de l'éditeur JC Lattès - (date de publication : Février 1994) De la même manière que Balbec et Méséglise, par la grâce de Proust, ne quitteront plus notre imaginaire, de la même manière Seebach et Bischwiller, par celle de Claude Vigée, appartiendront à notre mémoire. **musique de Hannes Wadder

Antoine Waechter (DNA)

« Les gens ne se rendent pas compte que les mâts qu'ils voient sur les littoraux sont hauts de 50 mètres On se bat depuis quarante ans pour que les pylônes électriques disparaissent du paysage. Or les éoliennes sont pires, puisqu'on cherche à les rendre visibles pour qu'aucun instrument volant ne les percute ».
En cause également, les basses ondes émises par les éoliennes, et un apport énergétique jugé « inadapté à la structure énergétique française, basée sur le nucléaire. Avec la géothermie, le bois, le solaire et l'hydraulique, on a déjà de quoi faire ». De quoi faire autre chose que des aérogénérateurs « qui sont en réalité de véritables machines industrielles ».

E. de Strasbourg

...la beauté exceptionnelle du paysage de notre ALSACE DU NORD.

Ce paysage et cet environnement d'une qualité exceptionnelle, est un patrimoine commun, rare et précieux, dont profite directement chaque habitant et chaque visiteur, et qui n'a pas de prix ! dessin C'est dire qu'un tel joyau de la nature, en tant que paysage et environnement, en tant que cadre de vie, n'est pas négociable, et appartient à toute la communauté, car il fait le bonheur de tous. En chaque saison, tout y est calme, luxe et sérénité pour le corps et l'esprit. Et cet esprit des lieux, qui offre harmonie, méditation et réconfort, n'est pas négociable non plus. Quelle autorité irresponsable pourrait entacher et sacrifier l'harmonie, la beauté de ce cadre de vie qui appartient à toute la collectivité, sauvegardée par les générations passées..., en même temps que sacrifier ce havre de paix... , en important le bruit et autres nuisances nouvelles, et en défigurant la merveilleuse harmonie du paysage ?

On peut cacher une aiguille dans une botte de foin, mais on ne peut cacher dans le paysage et à l'horizon des éoliennes géantes, qui vont capter la vue de près comme de loin, et châtier les oreilles.

M. de Wissembourg

Voilà une bien jolie photo ! Le contraste est saisissant entre le modernisme qui doit nous apporter le bien-être après lequel nous ne cessons de courir et un certain équilibre entre un paysage et ses habitants qui ont essayé, maladroitement évidemment, de s'adapter à lui sans causer trop de dommages.

Oui, d'abord, ne pas nuire, et ensuite s'intéresser aux autres, se demander s'il est bien nécessaire de surproduire avec des machines disproportionnées une électricité qui devrait servir d'abord à remplir les accus de nos nouveaux véhicules.

J'avais pris l'habitude d'apprendre le nombre d'or à mes élèves, tout comme je leur donnais l'étymologie de "technologie", bien loin de la "techno" ! Ce nombre d'or que l'on retrouve dans toutes les constructions classiques qui ont réussi à traverser les âges, et qui sont telles que, aussi massives soient-elles, nous ne sentons jamais infimes quand nous sommes face à elles.

Lors d'une conversation avec un ami qui me demandait mon avis sur la jacquerie de Schleithal, et maintenant de Seebach, je lui ai fait la réponse suivante : j'aime bien les moulins à vent, j'en ai même fait visiter à mes élèves lorsque je faisais mes voyages aux Pays-Bas. Mais je n'aime pas le gigantisme, quand la société est tout et que la personne humaine n'est rien.

Jean-Paul Ehrismann

La qualité de vie

L'Outre Forêt de par ses paysages, ses villages typiques, constitue un cadre de vie exceptionnel. Il y a fait bon vivre. La vie est calme et apaisée, loin du stress des grandes métropoles. C'est un espace encore relativement protégé où les uns et les autres soucieux de se ressourcer trouvent encore ce qui leur manque chez eux, un espace récréatif où le temps a ralenti. Beaucoup de gens ont fait le choix d'habiter ici pour cette raison. Beaucoup de jeunes restent ici pour cette raison même s'ils travaillent en ville ou en Allemagne. Beaucoup de visiteurs font le choix d'y séjourner pour ses spécificités.

Des personnalités de renom ont fait des déclarations en hommage à la région. Parmi elles : Claude Vigée*, poète, universitaire, auteur de nombreux ouvrages, citoyen d'honneur de Seebach. Hannes Wadder, chanteur allemand de renom qui aime retrouver annuellement ses amis dans l'intimité d'un restaurant wissembourgeois. Il a composé un hymne au charme de cette ville**

* "L'extrême nord de l'Alsace ressemble à une petite mer de vergers semées de vergers, de champs de blé, de maïs, de tabac et de colza. Mais au sommet de chaque coteau dansait lors de mon enfance une houblonnière, comme un grand corps de ballet à la tête couronnée de fanfreluches dorées."

Claude Vigée in "Un Panier de houblon"

Note de l'éditeur JC Lattès - (date de publication : Février 1994)

De la même manière que Balbec et Méséglise, par la grâce de Proust, ne quitteront plus notre imaginaire, de la même manière Seebach et Bischwiller, par celle de Claude Vigée, appartiendront à notre mémoire.

**musique de Hannes Wadder