Vent de Colère !
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FEDERATION NATIONALE
Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE
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Les algues peuvent être cultivées dans des eaux saumâtres dans le désert et, avec la technologie moderne,
produire 2000 gallons (environ 7571 litres, NdT) de carburants par acre chaque année, à comparer avec les 250
gallons (soit 946 litres, NdT) d'éthanol que peut produire un acre de maïs, soit un ratio de 8:1. Si on prend en
compte les différences en termes de densité d'énergie, le ratio monte à 12:1. Il serait même possible
d'augmenter la
productivité à 100000 gallons (soit 378451 litres, NdT) par acre par an
,
le potentiel des algues étant alors 600 fois
supérieur à celui de l'éthanol à base de maïs !
Les biocarburants sont neutres en carbone car le CO2 rejeté lorsqu'ils sont brûlés vient en majorité du CO2 extrait
de l'atmosphère par les algues ne créant ainsi aucune augmentation des niveaux de CO2 dans l'atmosphère au
contraire des carburants à base de pétrole.
Avec le vaste potentiel des algues, il est facile de comprendre pourquoi le secteur privé s'y intéresse et pourquoi
aucune subvention n'est nécessaire pour encourager l'investissement. Et, si les carburants à base d'algues se
montrent non-viables, les compagnies n'auront aucun problème de statu quo pour mettre fin à leurs
investissements et ré-allouer leurs ressources limitées vers des technologies plus prometteuses où « promesse »
se mesure en densité.
Conclusion
Le marché, un rassemblement d'acheteurs et de vendeurs agissant sur la base de connaissances
spécifiques et avec leurs propres dollars en jeu, est de loin « plus intelligent » que des observateurs extérieurs. La
charge de la preuve pèse sur ceux qui, ignorant une longue histoire d'échecs du gouvernement, clament que la
défaillance du marché crée de grandes opportunités d'acquis sociaux via la coercition gouvernementale.
Dans le cas de l'énergie, la mise en garde s'applique envers les "transformationnistes" pro-énergie qui réclament,
encore et toujours, de l'argent public pour une énergie intermittente.
L'histoire prouve le contraire. De la simple physique élémentaire.
(*)
Richard Fulmer est co-auteur de
Energy: The Master Resource
(
Kendall-Hunt: 2004) et de nombreux articles sur l'économie
de marché. Ce billet est une version actualisée de son essai paru initialement par
The Freeman
(
Janvier/Février 2010).
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miniTAX
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Pour illustrer l'importance de la densité énergétique, rien ne vaut la formule E=1/2mV^2 :
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Solaire : m = masse photon => densité énergétique dérisoire malgré V= vitesse lumière
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Eolien : m = masse de l'air, V densité énergétique dérisoire
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Hydraulique : m = masse de l'eau, V non négligeable => densité énergétique correcte
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Moteur à explosion m= masse de l'air, V=vitesse plusieurs fois celle du son => bonne densité énergétique (l'énergie fossile ou
hydraulique ne sont rien d'autre que de l'énergie solaire très très concentrée).
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Energie nucléaire : E=delta masse * C^2 variation de masse faible mais vitesse de la lumière => densité énergétique
monstrueuse.
Si les khmers verts et autres politicards n'avaient ne ce serait ce que ces quelques notions élémentaires de physique, ça nous
aurait évité les dernières idioties à la mode genre révolutions ou transitions énergétiques qui nous mènent droit dans le mur.
A un moment ou un autre, le principe de réalité va leur rappeler que le militantisme ne peut pas transcender les lois
fondamentales de la physique, si seulement cette coûteuse leçon des choses n’était pas payée cash avec l'argent du
contribuable.