Vent de Colère !
-
FEDERATION NATIONALE
Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE
10
Question énergétique, les bases : la densité est la clé
Vendredi 02 Novembre 2012 – Richard W. FULMER
Bien que la biomasse, l'éolien et le solaire puissent être améliorés à l'avenir, il faudrait une augmentation
phénoménale de leur productivité pour qu'ils deviennent viables. Ces technologies sont des impasses
comme futures sources d'énergie et c'est pourquoi le gouvernement y investit, et non le secteur privé.
Lorsqu'on parle énergie, la densité est la clé. La densité d'énergie. La raison pour laquelle le solaire, l'éolien ou
l'éthanol sont si chers est qu'ils proviennent de sources d'énergie très aléatoires. Il faut énormément de collecteurs
d'énergie comme des cellules photovoltaïques, des éoliennes ou des épis de maïs sur des kilomètres carrés de
terre pour produire la même quantité d'électricité que des centrales au charbon, au gaz naturel ou nucléaire sur
quelques mètres carrés.
Chacune de ces sources alternatives d'énergie est basée sur une technologie éprouvée. L'agriculture et la
fermentation datent de la préhistoire, les moulins à vent d'au moins 65 avant J.C., et l'effet photovoltaïque fut
découvert en 1839. Et pourtant, nulle part au monde, ces technologies ne sont utilisées comme sources principales
d'énergie sans l'intervention du gouvernement.
Le solaire et l'éolien
Bien que la biomasse, l'éolien et le solaire puissent être améliorés à l'avenir, il faudrait une
augmentation phénoménale de leur productivité pour qu'ils deviennent viables. Les principes du solaire, de l'éolien
et des autres énergies renouvelables sont connus et documentés, et pourtant de telles améliorations sont possibles
mais peu probables. Ces technologies sont des impasses comme futures sources d'énergie et c'est pourquoi le
gouvernement y investit, et non le secteur privé.
L'industrie est encline à risquer ses dollars alloués à la recherche pour des technologies qui montrent de réelles
opportunités, mais elle n'est pas prête à jeter l'argent de ses actionnaires par les fenêtres. Les politiciens, eux, ont
d'autres incitations. Lorsqu'une crise, réelle ou imaginaire, fait les gros titres, ils veulent donner l'impression à leurs
électeurs qu'ils agissent, et ils doivent le faire vite pour être réélus à la prochaine échéance électorale, et capter
l'attention des électeurs.
Investir dans la recherche à long terme sur des technologies prometteuses n'est pas suffisant pour les besoins du
politicien. Les panneaux solaires, les éoliennes et les raffineries d'éthanol sont toutes des technologies déjà
existantes et qui peuvent être utilisées à des fins médiatiques. Avant que ces sources alternatives d'énergie n'aient
montré l'étendue des dégâts financiers et environnementaux qu'elles provoquent, les politiciens auront été réélus et
l'attention des électeurs sera alors accaparée par une autre crise.
L'autre avantage à subventionner des énergies déjà existantes et qu'elles ont déjà des partisans qui peuvent fournir
des fonds pour une campagne. De tels sympathisants constituent un statu quo qui, une fois le financement du
gouvernement en place, sera difficile à dépasser.
Par exemple, bien que l'éthanol à base de maïs ait fait monter les prix de l'alimentation et de l'essence, augmenter
les émissions de CO2 des voitures, grimper la concentration de CO2 dans l'atmosphère (par une augmentation du
nombre de terres à labourer), et provoquer des pertes sèches d'énergie, le gouvernement continue de
subventionner cette industrie et de forcer l'ajout d'éthanol dans l'essence.
L'éolien pour sa part est juste « à quelques années près » d'être économiquement compétitif avec l'électricité
conventionnelle depuis les 25 dernières années, et ce n'est pas près de changer. L'Agence d'Information sur
l’Énergie (EIA) prédit qu'en 2017, l'éolien sera toujours 50% plus cher que l'électricité au gaz naturel.
De plus, parce que les éoliennes ne fonctionnent que lorsqu'il y a du vent, les parcs éoliens
ne peuvent pas
remplacer les centrales traditionnelles. Des centrales électriques à base de sources conventionnelles comme des
turbines à gaz doivent prendre le relais quand le vent vient à manquer. Malgré tous ces problèmes fondamentaux,
les subventions continuent à abonder grâce à un lobby bien établi.
Les biocarburants issus des algues : plus de densité
En comparaison, considérons les investissements
significatifs de l'industrie du pétrole dans la recherche sur les biocarburants à base d'algues. Contrairement à
l'éthanol, les biocarburants sont chimiquement similaires au carburant fait à partir de pétrole et, comme les
carburants issus du pétrole, possèdent une meilleure densité énergétique que l'éthanol. Les biocarburants peuvent
également être supportés par les circuits de distribution traditionnels et brûlés par les véhicules actuels.
… / …